Vincent Lemasson est là, toute la journée, à l’intérieur d’une camionnette banalisée. Pour parer à la menace terroriste, l’officier de police surveille l’avenue des Gobelins. Il intercepte tous les messages échangés dans son périmètre. Submergé par une vague d’emojis, de photos érotiques, de textes sans queue ni tête venus du monde entier, il se sent seul, dérouté, débordé. En face, devant la boutique d’appareils photo anciens, un homme attire soudain son attention  ; un homme sans connexion. Le suspect entre dans le magasin. Il en sort, lesté d’un lourd boîtier. Vincent ne peut plus le quitter des yeux.

On finit par raffoler de ce roman picaresque, tant il est écrit avec bonheur.
Jacques Nerson.  L’Obs.

Une réflexion subtile sur l’identité, la solitude et l’intimité dans un monde contemporain hyperconnecté. Pascal Ruffenach, La Croix.

Le roman qui a inspiré le film  Emilia Perez.