Dans l’enfer de Verdun, mars 1916.
Le caporal français Mathieu Pujol est retrouvé inconscient sur le champ de bataille par des soldats allemands. Fait prisonnier, il a perdu la mémoire : il est devenu amnésique ! Un soldat allemand lui donne une nouvelle identité : il s’appellera désormais Charles Marre. Il est échangé contre un grand blessé ennemi puis relâché dans la nature, sans repère.
En 1919, une certaine Jeanne Pujol ne peut accepter la disparition de son mari, pourtant le capitaine de l’époque est formel : il est impossible que son époux s’en soit sorti.
Près de vingt ans plus tard, alors que la France connaît ses heures les plus sombres, Charles Marre, qui a depuis refait sa vie, retrouve la mémoire après un accident de voiture. Ne s’appelait-il pas Mathieu, n’était-il pas instituteur en Ariège ?

Dans Pas plus tard que l’aurore, Georges-Patrick Gleize, à travers le destin de Mathieu Pujol, livre un roman poignant, acide, sur les lendemains traumatisants de la Grande Guerre.