Au commencement, les Homo erectus décidèrent d'aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte et sortirent d'Afrique il y a environ deux millions d'années. Puis, les Homo sapiens
firent de même, inventèrent l'agriculture, essaimèrent à peu près partout et peuplèrent la planète. De plus en plus nombreux, ils bâtirent des empires, par définition multiethniques et en perpétuelle extension, entraînant à l'ère de la mondialisation toujours plus de conquêtes, de répressions, de déportations, d'exils et de brassages de populations avec leurs voisins dits « barbares ». Aucune des grandes nations d'Europe n'a ainsi connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu'elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu'aux concentrations urbaines actuelles, nous n'avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n'avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu'il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations ?
Professeur émérite à Paris 1, Jean-Paul Demoule est un de nos meilleurs archéologues et historiens de la protohistoire. Excellent vulgarisateur, c'est aussi un historien engagé, qui aime à pourfendre les idées reçues et lutte contre la récupération politique de sa discipline dans des ouvrages à succès : Une histoire des civilisations (codir., 2018) ; Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'histoire (2017) ; Mais où sont passés les Indo-Européens ? (2014).
firent de même, inventèrent l'agriculture, essaimèrent à peu près partout et peuplèrent la planète. De plus en plus nombreux, ils bâtirent des empires, par définition multiethniques et en perpétuelle extension, entraînant à l'ère de la mondialisation toujours plus de conquêtes, de répressions, de déportations, d'exils et de brassages de populations avec leurs voisins dits « barbares ». Aucune des grandes nations d'Europe n'a ainsi connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu'elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu'aux concentrations urbaines actuelles, nous n'avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n'avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu'il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations ?
Professeur émérite à Paris 1, Jean-Paul Demoule est un de nos meilleurs archéologues et historiens de la protohistoire. Excellent vulgarisateur, c'est aussi un historien engagé, qui aime à pourfendre les idées reçues et lutte contre la récupération politique de sa discipline dans des ouvrages à succès : Une histoire des civilisations (codir., 2018) ; Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'histoire (2017) ; Mais où sont passés les Indo-Européens ? (2014).
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EAN
9782228930260
Éditeur
Payot
Collection
Histoire (payot)
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