Dépendance au pétrole, étalement urbain, routes saturées, pollutions sonores et atmosphériques, insécurité routière, perte de biodiversité… Les conséquences de l’usage excessif de la voiture individuelle sont lourdes pour l’environnement, la santé et la qualité de vie.

La promesse de toujours aller plus vite et plus loin, grâce à des véhicules toujours plus gros et plus puissants, nous a rendus dépendants de ce mode de transport : en France, 60 % des déplacements se font en voiture, et jusqu’à 80 % en milieu rural et périurbain. Comment lutter contre l’obésité automobile et l’injonction à se déplacer sans cesse ?

Spécialiste des questions de mobilités, Ludovic Bu l’affirme : oui, on peut se déplacer sans voiture. Il faut pour cela transformer les villes, favoriser les déplacements à pied et à vélo, mais aussi recréer de la proximité dans les zones périurbaines et rurales avec les services et les commerces dont chacun a besoin au quotidien.



Biographie de l’auteur :

Sociologue et diplômé de l'ESCP Business school, Ludovic Bu est un multi-entrepreneur. Il a contribué à lancer et développer trois sociétés de services de mobilités durables et inclusives, dont Wimoov qui accompagne les publics en situation de fragilité vers une meilleure mobilité, et a été consultant pour des acteurs majeurs du secteur automobile et des transports collectifs. Il est aujourd’hui président de Moins Vite !, une association de sensibilisation aux enjeux de la vitesse.