Les élections américaines de novembre 2024 conduiront en toute hypothèse à une Amérique diminuée, tant du fait de la polarisation extrême de la société que de la montée en puissance des autres grands acteurs sur la scène internationale comme de l’aggravation des défis planétaires. Il y aura moins d’Amérique dans les années qui viennent quel(le) que soit le(a) candidat(e) élu(e).
Dans un système mondial lui-même en voie de fracturation et de brutalisation, l’Europe et l’Asie-Pacifique confrontées aux entreprises hégémoniques des puissances autocratiques, l’Afrique et le Moyen-Orient balkanisés, seront profondément impactés par une Amérique rétrécie. Tout comme le sera la manière dont sont abordés les défis planétaires qui menacent l’avenir de l’humanité – changement climatique sans encadrement multilatéral, prolifération nucléaire relancée par l’affaiblissement des systèmes d’alliance américano-centrés, et désormais conséquences potentielles de l’intelligence artificielle sans gouvernance.
Les vieilles idées gaullo-mitterrandiennes sur un monde multipolaire et l’Europe puissance et leurs versions macronniennes – l’autonomie stratégique européenne ou la puissance d’équilibres (sic) – ne sont pas contredites par cette nouvelle donne. Mais elles risquent d’être "hors sujet" tant notre pays et notre continent paraissent peu à même de porter des projets qui satisfaisaient d’abord le principe de plaisir à l’ombre protectrice du bouclier Euro-Atlantique.
Dans ce monde sans l’Amérique, la capacité de peser passera par la redécouverte des vertus d’agilité et de fiabilité dont avaient su faire preuve certains de nos hommes d’Etat à des époques où le monde était aussi chaotique et impitoyablement concurrentiel que l’actuel. Faudra-t-il que la France et l’Europe redécouvrent François 1er ou Richelieu ?
Dans un système mondial lui-même en voie de fracturation et de brutalisation, l’Europe et l’Asie-Pacifique confrontées aux entreprises hégémoniques des puissances autocratiques, l’Afrique et le Moyen-Orient balkanisés, seront profondément impactés par une Amérique rétrécie. Tout comme le sera la manière dont sont abordés les défis planétaires qui menacent l’avenir de l’humanité – changement climatique sans encadrement multilatéral, prolifération nucléaire relancée par l’affaiblissement des systèmes d’alliance américano-centrés, et désormais conséquences potentielles de l’intelligence artificielle sans gouvernance.
Les vieilles idées gaullo-mitterrandiennes sur un monde multipolaire et l’Europe puissance et leurs versions macronniennes – l’autonomie stratégique européenne ou la puissance d’équilibres (sic) – ne sont pas contredites par cette nouvelle donne. Mais elles risquent d’être "hors sujet" tant notre pays et notre continent paraissent peu à même de porter des projets qui satisfaisaient d’abord le principe de plaisir à l’ombre protectrice du bouclier Euro-Atlantique.
Dans ce monde sans l’Amérique, la capacité de peser passera par la redécouverte des vertus d’agilité et de fiabilité dont avaient su faire preuve certains de nos hommes d’Etat à des époques où le monde était aussi chaotique et impitoyablement concurrentiel que l’actuel. Faudra-t-il que la France et l’Europe redécouvrent François 1er ou Richelieu ?
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EAN
9782415009366
Éditeur
JACOB
Date de parution
18/09/2024
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