Dans le folklore mystique juif, un dibouk est un esprit errant prenant possession du corps de quelqu’un d’autre, coincé entre le monde des morts et celui des vivants. Dans cette pièce, grand classique du répertoire yiddish, An-Ski met en scène une communauté religieuse de l’empire tsariste confrontée à la possession d’une jeune fille. Hanan, jeune élève de l’école talmudique qui étudie la Cabbale en secret, meurt quand il apprend que Léa, à qui il se destinait, va se marier à un autre. Quelques mois plus tard, le jour du mariage de Léa, Hanan transformé en dibouk entre dans le corps de la jeune fille pour empêcher ce mariage. Pour la libérer, un jugement devra avoir lieu, opposant les vivants et les morts.
Entre le divin et le profane, entre deux mondes, Le Dibouk nous parle des héritages religieux, des regrets intimes et des croyances. Comment vivre paisiblement avec les morts ? Pour libérer leurs esprits, il faut avant tout leur rendre justice.
Cette version du texte, établie en 1957 d’après la version hébraïque de Haïm Nachman Bialik (pour le théâtre Habima) et d’après l’original yiddish, a été publiée en 1957 à L’Arche dans la collection « Répertoire pour un théâtre populaire », aux côtés de Tchekhov ou de Goldoni.
À l’occasion de l’exposition au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme cet automne, L’Arche réédite cette pièce devenue introuvable pour refaire vivre ce mythe fascinant.
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