1er décembre 1944, camp de Thiaroye, en périphérie de Dakar. Des tirailleurs sénégalais, faits prisonniers par les Allemands lors de la guerre et récemment rapatriés, réclament le paiement de leur solde. Un droit qui leur était promis depuis des mois. La réponse est sanglante et d’une violence inouïe : des centaines d’entre eux sont rassemblés sur une esplanade du camp, froidement mitraillés puis jetés dans des fosses communes.
Pourtant, dès le lendemain, les autorités coloniales et militaires prétexteront une rébellion armée des tirailleurs et feront état de trente-cinq morts. Entre mensonge d’État et fraude scientifique, l’historienne Armelle Mabon mène depuis dix ans un véritable combat pour réhabiliter ces hommes et les faire reconnaître comme victimes d’un crime d’État.
À l’heure des commémorations pour les quatre-vingts ans de ce massacre, ce livre est d’autant plus nécessaire que la France s’obstine à refuser de regarder en face l’héritage raciste de la colonisation.
« Dans Le massacre de Thiaroye, l’universitaire rompue aux méthodes de la recherche historique chemine constamment aux côtés de la citoyenne indignée qui tient à dire haut et clair que ce crime de masse particulièrement répugnant n’a été commis ni en son nom ni au nom du peuple français. Voilà ce qui en fait un livre où triomphent tout ensemble le coeur et la raison. » Boubacar Boris Diop, écrivain
Pourtant, dès le lendemain, les autorités coloniales et militaires prétexteront une rébellion armée des tirailleurs et feront état de trente-cinq morts. Entre mensonge d’État et fraude scientifique, l’historienne Armelle Mabon mène depuis dix ans un véritable combat pour réhabiliter ces hommes et les faire reconnaître comme victimes d’un crime d’État.
À l’heure des commémorations pour les quatre-vingts ans de ce massacre, ce livre est d’autant plus nécessaire que la France s’obstine à refuser de regarder en face l’héritage raciste de la colonisation.
« Dans Le massacre de Thiaroye, l’universitaire rompue aux méthodes de la recherche historique chemine constamment aux côtés de la citoyenne indignée qui tient à dire haut et clair que ce crime de masse particulièrement répugnant n’a été commis ni en son nom ni au nom du peuple français. Voilà ce qui en fait un livre où triomphent tout ensemble le coeur et la raison. » Boubacar Boris Diop, écrivain
Disponible
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EAN
9782369356103
Éditeur
CLANDESTIN
Collection
Essais, enquetes et manifestes
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